Photo Nathalie Mazéas

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lundi 1 décembre 2014

Article de Paul Tabet, Ecrivain - Décembre 2014

"Revoir Venise pour la première fois" de Emmanuelle Grivelet-Sonier
Editions L'Harmattan, mai 2014
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43164

Dans les eaux troubles de cette Venise-là flotte un parfum de jamais vu, de jamais lu. On en a pourtant lu, vu défiler des textes sur cette ville, par centaines, par milliers peut-être.
Pourquoi celui-là nous a tant surpris? Par quel sortilège nous a-t-il fait frissonner à chaque ligne? Ne serait-ce pas qu'ici enfin Venise n'est pas dans Venise? L'auteure de son propre aveu n'a jamais mis les pieds dans cette ville, la tenant ainsi à distance de la première à la dernière ligne, en nous épargnant les vieilles antiennes sur ses envoutements miraculeux et autres « soupirs », la laissant ainsi fuir, s'évaporer comme la mémoire de l'être aimé. Car là n’est pas le sujet. Chaque pont est une bribe de vie envolée dès qu'on l'a franchi. Chaque canal est un enlisement des souvenirs brouillés de ce Marc-Aurèle, retranscrit dans l'imaginaire de l'écrivaine, arc-bouté sur des murs qui s'écroulent peu à peu, inexorablement.
Non Venise n'est pas dans Venise, c'est l'intime humanité d'une vie qui se dévoile à chaque ligne, qui surgit des profondeurs  des canaux pour finir par s'insinuer dans la fiction d'une écriture insaisissable, ondoyante, musicale, opératique, comme un oratorio, comme la confidence presque silencieuse d'un amour perdu et nous restituer un homme, une femme plus beaux dans l'adoration que tous les Carpaccio et les Titien rongés au fil des siècles par trop de regards savants.
Il nous faudra du temps pour oublier l'image de cette femme assise sur un banc aussi blanc qu'imaginaire, place Saint Marc ou ailleurs, qu'importe, qui voit s'approcher le fantôme, l'ombre de l'être aimé qui n'est plus.
On pleure de solitude, de sollicitude à l'égard d'une douleur simplement humaine. On se fiche alors du lieu, de la somptuosité de ses trésors et de son histoire et l'on se retrouve dans le coeur d'une femme brisée mais vivante, qui elle survivra, elle et sa musique, elle et son opéra.

Paul Tabet, Ecrivain et Président de la Fondation Beaumarchais-SACD

Bientôt le Salon du livre de Boulogne-Billancourt !


Après le Salon du livre de L'Hay-les-Roses le mois dernier où j'ai donné une seconde lecture publique d'extraits de mon roman : 
http://www.laroseraiedescultures.fr/edition2014/mb-lecture-1-revoir-venise-pour-la-premiere-fois.html ;
je participe ce week-end au Salon du livre de Boulogne-Billancourt : rendez-vous samedi 6 et dimanche 7 décembre entre 14h et 19h pour signer mon roman "Revoir Venise pour la première fois" :

samedi 23 août 2014

Salon du livre de Boulogne-Billancourt



Je participerai au Salon du livre de Boulogne-Billancourt, les 6 et 7 décembre prochains pour signer mon roman "Revoir Venise pour la première fois" :

jeudi 8 mai 2014

"Revoir Venise pour la première fois" parle de...


Venise, New York, Paris...



Venise, tout d'abord, où je ne suis jamais allée. Une Venise révélée par le père de ma fille. A travers des anecdotes, des souvenirs, des peintres et des musiciens qu'il a connus, et un tableau : "La Chaise de l'oubli" au centre de mon livre. Venise, l'inspirante, l'aspirante qui engloutit la mémoire de Marc, mon héros, et emporte sa capacité à se souvenir au moment où l'amour et l'espoir reviennent. Incarnés par Gabrielle, une jeune pianiste surdouée, au bord de la folie, perdue.

La mémoire... Elle me fascine depuis toujours. Celle qui nous manque particulièrement... et que nous tentons d'essayer de reconstruire. Cette stimulation vitale de la pensée qui tente de combler un vide. Source de créativité chez Gabrielle et de survie chez Marc.

New York aussi, le miroir inversé, celle qui nous hisse jusqu'à la chute. New York que j'ai harpenté et qui a modifié ma perception physique du monde par sa capacité à se regénérer. 
New York, l'espérance.

Paris, enfin où Marc et Gabrielle se rencontrent, Paris depuis plus de vingt ans, comme un premier amour... je ne pouvais pas l'oublier.

jeudi 1 mai 2014

Premier roman

"Revoir Venise pour la première fois" vient de paraître

 aux Editions L'Harmattan





4 éme de couverture :

Marc et Gabrielle. Leur rencontre. Un miracle et un cataclysme. Un premier et un dernier amour. Une course pour sauver une passion survenue trop tard. De Paris à Venise, de Venise à New York, l'histoire d'une mémoire qui s'efface peu à peu mais irrémédiablement. L'auteur signe ici son premier roman, un cantique antique et contemporain.

Extrait : 

Nous écrire Marc à mon tour, comme vous aviez commencé à le faire en notant nos beaux jours et ce qui vous importait de ne pas oublier de nos souvenirs. Nous écrire pour tenter de tout sauver, de nous sauver au moment où il ne restera plus qu’une mémoire en cendres. Nous écrire comme un dernier espoir de se souvenir ensemble de ce qui fut les belles heures de notre existence, de nos rires, de nos pleurs, de notre vie à vos côtés, est devenu mon quotidien.

J’ai décidé d’être notre mémoire pour inscrire l’amour qui exista entre vous et moi, pour vous raconter Gabrielle et Marc Aurèle. Peut-être, lorsque vous rouvrirez les yeux, serai-je là en face du quai où vous laissera le train arrêté de vos souvenirs.
Vous tournerez la tête jusqu’à m’apercevoir.
Vous tournerez la tête Marc.
Vers quelle époque de votre vie ?


Où le trouver :
 http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43164









mercredi 12 mars 2014

Méditation


Bonjour et bienvenue !

Prochainement, photos et premières publications.
En attendant un petit avant goût avec cette photo 
« Méditation »…